Filmographie

 

hippocrate. Film.  A voir absolument.

hippocrate.doc (12 kB)

la bande annonce du film :

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18635186.html

 

L'ESPRIT DE 45 (film de Ken Loach)

la bande-annonce :

www.filmotv.fr/film/l-esprit-de-45/4963.html

 

"La seconde guerre mondiale a été un combat collectif, probablement le plus important que la Grande-Bretagne ait jamais connu. D'autres nations ont certes accompli de plus grands sacrifices, comme le peuple russe, mais cette volonté de créer un monde meilleur était aussi affirmée dans notre pays que partout ailleurs. On pensait alors que plus jamais on ne laisserait la pauvreté, le chômage et la montée du fascisme gâcher nos vies.

 

Nous avions gagné la guerre ensemble, ensemble nous pourrions gagner la paix. Si nous étions capables de financer des campagnes militaires, ne pourrions-nous pas également envisager de construire des logements, de créer un service public pour la santé et les transports, et de produire les biens nécessaires à la reconstruction du pays ?

 

Ce courant de pensée s'articulait autour de la notion de propriété collective, selon laquelle l'industrie et les services doivent profiter à tous : une poignée de privilégiés ne devait pas pouvoir s'enrichir au détriment du peuple. Il s'agissait d'un principe noble, émanant du peuple, défendu par une majorité, et qui constituait l'esprit de 1945. Il est peut-être temps de lui donner un second souffle aujourd'hui". (Ken Loach)

Bibliographie

- triste Amérique - le vrai visage des Etats-Unis.

par Michel FLOQUET - Editions les Arènes

Un pays qui consacre la moitié de son budget à l'armée en perdant toutes ses guerres.

Où un enfant sur quatre mange à la soupe populaire. Où des vieillards paralytiques purgent des peines de 150 ans...

Et maintenant l'arrivée de Donald Trump peut inquiéter la planète entière...

- Vive l'impôt de Liem Hoang-Ngoc. Editions Grasset.130 pages. 9 €

Pour réduire les inégalités, la République avait conçu un impôt universel et progressif. Il était un attribut essentiel de la citoeynneté, l'ami de la croissance, le garant de notre modèle social et du service public. Qu'en reste-t-il ? Les fiscalité et ses injustices sont aujourd'hui dans l'ombre du débat politique. A l'heure où l'état social risque d'être sacrifié au profit d'une nouvelle société de rentiers, il devient urgent de réinventer l'impôt.

Liem Hoang-Ngoc est maître de conférence à Paris I et chercheur au centre Panthéon-Sorbonne, rattaché au CNRS.

 

- Une société sans impôts ? de Vincent Drezet. Editions les liens qui libèrent. 138 pages. 12 €.

imaginons une société sans impôts et ce qu'il adviendrait de nos dépenses de santé, de sécutité ou bien d'éducation... Sait-on qu'un collègien revient à plus de 8 000 € par an à la société ? Qu'un simple coup de fil suivi d'une intervention des pompiers pour un malaise entraîne près de 1 000 € de frais ? Ou encore qu'un accouchement est facturé 3 500 € à la sécurité sociale ?

Vincent Drezet est fiscaliste et secrétaire général du syndicat Solidaires-Finances publiques. Il démontre ici que, sans impôts, les besoins sociaux de tout un chacun seraient impossibles à satisfaire...

Un livre de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot : la violence des riches. Chronique d'une immense casse sociale. 252 pages. 17 €.

"sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale..." (extrait de la 4è de couverture).

Un numéro d'"Alternatives économiques" - hors série - 4è trimestre 2012 : Chiffres 2013.

Un numéro à avoir sous la main au moment où les médias nous abreuvent de contre-vérités, de mensonges, de chiffres faux ou approximatifs...pour mieux faire passer "le choc de compétitivité".

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Nos adhérents ont du talent...

Un livre de Jean-Pierre BARLIER :

"L'échec de l'expédition à Saint Domingue et la naissance d'Haïti" (Editions de l'amandier).

 

Avertissement au lecteur

 

Le château de La Roche-Guyon est un lieu où résidèrent de nombreux combattants pour la liberté des Noirs, le duc Louis-Alexandre de La Rochefoucauld, sa mère la duchesse d’Enville, Condorcet, qui au XVIII° siècle s’investirent dans les luttes pour la liberté de tous les hommes et l’action de la Société des Amis des Noirs, dont nous avons raconté l’histoire dans un précédent ouvrage de notre collection « La Bibliothèque fantôme ». Au XIX° siècle, Victor Hugo, et Lamartine en furent aussi les hôtes, qui furent plus tard des acteurs de la disparition de l’esclavage : le second sera un des signataires du décret de la deuxième abolition française de ce crime lors de la Révolution de 1848.

Il est au coeur d’une région, le Vexin Français, où furent présents bien des bénéficiaires du système colonial esclavagiste. Tel le duc Alexandre de La Rochefoucauld, père de la duchesse d’Enville et grand père de Louis-Alexandre qui dans les années 1748-1749 ne dédaigna pas d’investir comme tant de détenteurs de grandes fortunes dans le commerce colonial et la traite des nègres1. Ou Gouy d’Arsy, baron de Chars, seigneur de Marines, représentant actif des propriétaires d’esclaves à la Constituante et l’un des animateurs du club Massiac qui les fédérait. Ou Charles de Lameth, propriétaire grâce à son mariage avec Marie Picot, fille d’un négociant négrier de Bayonne, d’au moins quatre plantations à Saint-Domingue, et dont la richesse de son château d’Osny doit beaucoup à la sueur des nègres. Ou bien les propriétaires successifs du château de Neuville2 alors partie d’Eragny, du bailliage de Pontoise à la fin du XVIII° siècle. Ou les seigneurs d’Eragny, installés colons à la Martinique depuis la fin du XVII° siècle. Ou le comte d’Ennery, gouverneur de Saint-Domingue à la fin du XVIII° siècle, et dont une ville d’Haïti porte le nom.

Enfin, bien des hommes du Vexin furent engagés dans l’expédition de Saint-Domingue. De certains nous n’avons d’autre trace que la mention qu’ils furent volontaires en 1791-1792 et furent envoyés à Saint-Domingue en 1802, comme Jude Desmarets, de Marines (Seine-et-Oise), enrôlé à 26 ans, caporal ; mort à Saint-Domingue, le 24 octobre 18023. Nous avons évidemment plus de renseignements sur le général Victor Emmanuel Leclerc qui, natif de Pontoise, y passa la plus grande partie de sa courte vie ; lui aussi volontaire en 1791, devenu beau-frère de Bonaparte et grâce à cette parenté, général de division et commandant du corps expéditionnaire de Saint-Domingue, où il périt de la fièvre jaune à l’age de trente ans. Ou de son oncle maternel, Jean Charles Musquinet, lui aussi de Pontoise, qu’il emmena comme aide de camp à Saint-Domingue, pour assurer, croyait-il, sa fortune comme la sienne. Celui-là mourra général-baron d’Empire des suites de la campagne de Russie, à 65 ans.

 

Sur ce sanglant épisode, les informations les plus aisément accessibles aux citoyens français d’aujourd’hui omettent une part importante de la réalité historique. Relations incomplètes et complaisantes, veillant à ne pas bousculer la légende et le roman national. Les histoires canoniques, quasi officielles, préfèrent minorer un épisode sanglant de notre histoire, qui voit la dictature de Bonaparte rétablir l’esclavage que la Convention montagnarde avait aboli en faisant de la France la première puissance coloniale à le faire. Certains vont même jusqu’à éluder l’épisode, ou s’ils ne le font pas, à passer sous silence les buts et les méthodes de l’expédition. Or, si les travaux universitaires de toutes origines, haïtiennes, américaines, françaises, etc. se sont multipliés, leur popularisation en France n’est pas toujours à la hauteur de leur qualité scientifique et de leur souci de vérité et d’exhaustivité.

 

C’est pourquoi ce petit livre nous a paru utile pour contribuer modestement à ce que son lecteur puisse s’approprier cette part de notre histoire.

JP Barlier : Tel 01 39 09 04 86

 

1 Michel HAMARD, Traite négrière et haute noblesse, le duc Alexandre de La Rochefoucauld et quelques affaires maritimes au milieu du XVIII° siècle, Mémoires SHAPVOV, Pontoise, 2011.

2 Lorsque Mercy-Argenteau, ambassadeur de l’impératrice Marie-Thèrèse s’y installe, chargé de conseiller Marie-Antoinette et d’informer sa mère, il vend ses propriétés en Hongrie et achète avec le gain des plantations à Saint-Domingue. Lorsque la France déclare la guerre à l’Empereur en 1791, le château aura pour résident un négrier de Honfleur.

3 Léon HENNET, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, 1906, tome 3.

 

SERGE HALIMI
*Le Grand Bond en arrière*

Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde

Nouvelle édition mise à jour et augmentée

De l’Amérique de Reagan à la France de Mitterrand, en passant par la Nouvelle-Zélande, les transformations économiques amorcées à partir des années 1980 n’ont été le produit ni du hasard ni de la nécessité. Si les « décideurs » et les médias du monde occidental ont presque toujours interprété de manière identique les situations de « crise », c’est que tout un travail idéologique était intervenu au préalable, c’est que les solutions alternatives au marché avaient été détruites afin qu’il n’y ait « plus d’alternative ». D’autres lectures des événements auraient suggéré d’autres remèdes, mobilisé d’autres forces sociales, débouché sur d’autres choix.
   Inspirées par les théoriciens de l’université de Chicago, les doctrines économiques libérales vont encourager les classes dirigeantes à durcir leurs politiques, à passer d’un système économique mixte acceptant une certaine redistribution des revenus à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance. Les artisans de cette métamorphose en tireront un avantage considérable ; pour la plupart des autres, au contraire, ce sera le grand bond en arrière.

Directeur du Monde diplomatique, Serge Halimi est également l’auteur des *Nouveaux Chiens de garde* (Raisons d’agir, 2005) et de *Quand la gauche essayait* (Arléa, 2000).

 

- Comment bien vieillir

   vieillir_110512.pdf (38,6 kB)

 

- Vieillissement/faits, peurs et fantasmes par Eric Le Bourg. chez Vuibert.

dessin de Charb (avac l'aimable autorisation de l'auteur)

Bienvenue chez les vieux, cet ouvrage édité par Vuibert et rédigé par Eric Le Bourg, chercheur au CNRS et spécialiste du vieillissement, est une réflexion sur la nouvelle donne démographique liée au vieillissement de la population dans les pays développés. A lire.

Notre monde a changé. Dans nos sociétés, la mortalité infantile s’exprime désormais en quelques unités pour mille quand, pendant des millénaires, les enfants en bas âge mouraient en masse. D’immenses progrès ont donc été accomplis et le vieillissement de la population est devenu la situation normale des pays développés.

« Cet état de fait résulte de progrès longtemps recherchés mais bon nombre de dirigeants politiques semblent refuser de le reconnaître en remettant continuellement en cause les conditions du départ à la retraite » remarque l’éditeur.

Et d’ajouter : « si l’on veut aborder la nouvelle donne démographique en servant les intérêts de la nation et de sa population, une politique à courte vue n’est assurément pas la meilleure car ses conséquences pourraient très vite devenir néfastes : l’exemple de certains pays étrangers montre que l’espérance de vie à la naissance peut stagner et même diminuer si un gouvernement prend des mesures inappropriées ».

(extraits de "senioractu.com").

- La guerre des âges de Jérôme Pellissier, écrivain en psycho-gérontologie

« Il manquait à notre 21ème siècle débutant de solides boucs émissaires de ses doutes et de ses angoisses. On nous les a enfin trouvés : ce sont les seniors, les papy-boomers, les vieux...Qu’importe le mot, pourvu qu’on désigne les coupables : ces millions d’individus dont la « marée grise » déferle sur la France » indique la 4ème de couverture de cet ouvrage.

 

- Coût de la santé pour les ménages  par l'UFC-QUE CHOISIR ?

compl santé.pdf (7 MB)

 

- Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire

  Editions  Odile Jacob, sept 2011 189 p.
sous la direction d'A. Grimaldi, F. Bourdillon, F. Pierru 
et O. Lyon-Caen. 
"Depuis le début des années 2000,les "choix libéraux" sapent un peu plus chaque jour les principes fondateurs de la Sécurité sociale. Cette politique n'est pas une fatalité. Une autre politique est possible, pour conforter et développer les services publics de santé".
(Citation empruntée à la 4ème de couverture)www.filmotv.fr/film/l-esprit-de-45/4963.html